Le Grand Zapping Show de Paname!
Vendredi 10 septembre, les volants avaient rendez-vous avec bon nombre de leurs sympathiques collègues solsidiens au Champ de Mars. Après un salut « ça farte ? » de Fripon, un petit coucou à ceux qui bossaient (Thomas qui s'ennuyait ferme au stand merch), les premiers arrivés s'installent sur la pelouse et commencent à déballer les prémices de pique-nique.
Par premiers arrivés comprenez : Hélène des stands, Emilie ex-volante et votre serviteur Guillaume « Pastekman » ! Bien vite nous avons été rejoints par Melody, qui a du partir au bout d'une heure trente (et donc rater le show), car elle devait fêter son nouvel appart avec son papounet ! Carine arriva sur ces entrefaits, mais elle, bien heureusement, est restée ! Nous avons attaqué les chips sans attendre tout le monde (bah oui la politesse ça va 5 minutes), alors que de plus en plus de têtes connues (mais parfois que les têtes, pas les prénoms...) s'assemblaient pour former un grand campement de bénévoles venus en touristes.
M'étant désigné pour être le standard Volants de l'événement, je reçus bon nombre d'appels de numéros inconnus : Nadine et Simon, puis Maëlle dont je n'avais pas compris le prénom dans le brouhaha ambiant. Je me retrouvais donc debout sur la pelouse à secouer stupidement un ballon sans savoir qui je cherchais et sans mes lunettes anti-myopie de toute façon ! Heureusement c'est elle qui nous a trouvé...
Le reste de la soirée s'est passée dans la bonne ambiance habituelle, malgré le cruel manque de Marie, pour cause de « Je vis à Strasbourg et c'est loin pour venir », de Morgane pour cause de « Je vis à Lyon et c'est loin pour venir » et de Thierry pour cause de « Je vis à Carpentras, je voulais venir quand même, mais le TGV m'a lâché ». Le dîner gastronomique, heu.. pique-nique était sympa même si les conversations étaient un peu noyées sous le son de DJ Zebra. Je n'oublierai pas de mentionner la séance photos T-shirt Solsid (et même Ali était là pour ça) et la bataille de ballons gonflables !
Enfin le show tant attendu est arrivé ! Deux heures de franche rigolade entre Groland, Guignols de l'info, De Caunes et Garcia (« You fucked my wife ? ») sans oublier les réflexions philosophiques de Jean-Claude Van Damme (« Me prenez pas pour un fou ! ») et Johnny Haliday (« Je connais les joueurs de foot, bien sûr. J'aime beaucoup Zazie ! »). Quand Papy Ion débarque de nuit, on a sérieusement entamé la bouffe, mais aussi le blanc de Simon et le rhum de Carine : c'est pas pour les fillettes !
Le show vaut vraiment la peine, malgré les images parfois difficiles de la fin. Soeur Emmanuelle, l'Abbé Pierre et Nicolas Hulot ont du fil à retordre pour se faire entendre face à la niaiserie des téléréalités et les phrases choc d'un Nicolas « Petite crotte » Sarkozy bien karchérisé par les huées des spectateurs (sans prise de position de ma part cela va s'en dire). Claude Levi-Strauss cloture ce zapping avec cette phrase « Ce monde dans lequel je suis en train de terminer mon existence, c'est un monde que je n'aime pas. ».
Ce Grand Zapping se termine avec un Simon bien imbibé (si, si... avec l'oeil bien brillant), et avec quand même une petite sensation d'inachevé, de manque, une sensation que la fin du show tombe comme une merde sur une planche. A moins que cette sensation particulière ne trouve son origine dans la séparation nécessaire, mais toujours désagréable, de si excellents compagnons.
Pour ma part, ce Grand Zapping Show fut un mélange d'émotions : le plein d'ondes positives des amis solsidiens, du rire et surtout des doutes, en voyant à quel point notre monde est gangrené par la peur et la cupidité, mais alors que tout le monde remballe ses affaires en espérant se revoir bientôt, j'ai le sentiment que tout n'est pas perdu quand je vois ces gens qui m'entourent, capables de déployer des trésors d'amitié et de solidarité.
*A cet endroit-là, j'avais prévu de mettre la photo
du groupe en T-shirts SolSid, mais bon...
Enfin vous connaissez la suite... Merci à Bibus de nous avoir fournit une photo de secours!NDLR*
Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Ne voulant pas finir sur cette petite note mélo-dramatique, je vous fait le résumé du samedi soir où Nadine, Vincent et moi avons fait les béné (oui, Ali aussi, OK, sauf qu'elle est partie tôt, elle triche...) ! M'étant fait attraper au vol par Angèle vendredi soir, elle me confirma que j'étais le bienvenue le lendemain (3 jours que j'attendais une réponse...).
Je retrouvais Nadine à 18h (alors qu'elle attendait depuis une heure à glander). Fripon nous envoya tracter pendant... 10 minutes ! Puisqu'il fallait être revenus pour 18h30 et le briefing du duo Angèle-Luc. Tracter pendant 10 minutes sous la Tour Eiffel : ça n'a aucun intérêt ! Les trois quarts des badauds ne parlent pas la langue (gros touristes !) et le quart restant est tellement apathique qu'on se demande s'il a laissé le cerveau à la maison... Cela dit, loin de moi l'idée de critiquer l'organisation de l'asso... Le reste de la soirée fut plus animé (encore que...) puisque mission nous fut confiée de vendre des T-shirts en volants (héhé !). Pour ma part, deux ventes à mon actif (bah ouais, mais pas le droit de vendre sur les pelouses...), dont une à une pauvre touriste anglophone. Que ce soit dit : le public du Champ de Mars n'est pas celui des Solidays, les sourires sont difficiles à décrocher.
Une fois le show commencé, fini les ventes, tout le monde à la bouffe ! Ah non... Pas encore, avant cela les bénés ont lâché des ballons sur la foule en délire et ont bien donné de la voix pendant la minute de bruit contre le SIDA. Et maintenant : à la bouffe ! Par chance, un fromager avait été mandé, du genre de fromton qui fait passer un camembert laissé trois jours au soleil pour un truc léger. Nadine n'a pas fini son munster au curry et moi non plus d'ailleurs. Pour le reste, c'était soirée pizza, sympa mais il faudra dire à l'asso que deux parts par personnes c'est pas les bonnes quantités, dans le temps moi je faisais deux pizzas pour moi tout seul ! Bon bref... Après le show, gants en latex pour... qui a dit toucher rectal ? Mais non ! Ramassage des déchets ! Encore que les spectateurs étaient sympas et plutôt disciplinés. Pour finir, démontage jusqu'à 00h20, heure à laquelle j'abandonnais lâchement Vincent et Nadine pour prendre mon dernier train, quelques relents de munster me poursuivant jusque chez moi...
Guillaume Pastekman
