La TechnoParade
Suite à une nouvelle défection d’un membre du MLF que je ne nommerai pas car je ne suis pas du genre à tirer sur les ambulances et à profiter de ma supériorité naturelle, je me suis retrouvé chargé de commettre une fois de plus le compte-rendu de la techno parade. Pourtant n’étant pas le seul volant prévu pour y aller cette année j’escomptais y échapper. Vous avez dit « jeune, con et solidaire »? Bref, passons. Face à mes cris d’orfraie la réaction de demi plot d’or acheva de me convaincre : ben Titi c’est logique c’est toi le plus compétent en matière de techno. Avec des arguments pareils je vais finir par tous me les farcir… Les comptes-rendus, s’entend ! je trouve que vous avez l’esprit vraiment mal tourné ! Ah il me semble que la dernière fois Morgane avait dit de faire court…
Par pur esprit de contradiction je me suis tâté pour vous faire attendre encore plus que la dernière fois. Finalement j’ai décidé de vous surprendre en le tapant dans la semaine. Je suis comme ça !
Donc here we go !
Rendez-vous avait été fixé à 14h à Denfert-Rochereau mais le déménagement auquel je devais donner un coup de main (allez savoir pourquoi les gens pensent toujours à moi dans ces cas!) ayant été retardé d’une heure je me suis dit qu’il valait mieux décaler le départ de la parade et du RV itou. Technopol ayant refusé sous de fallacieux prétextes (genre « la préf ne veut pas ») je me résignai à être en retard.
Bibus arrivée dès 13h20 se trouva fort isolée. Apprenant que Pastekman et moi-même étions en route elle prit ses jambes à son cou… Pastekman se retrouva donc seul à m’attendre et parcourut les premiers hectomètres en queue de cortège. La première jonction fut établie lorsque j’arrivai à bon Port (Royal…). Après quelques minutes notre effectif fit plus que doubler avec les renforts de Thomas, Bobette et Camille (des stands). Nous remontâmes alors le cortège en descendant le boul’ Mich ‘ afin de débusquer Bibus planquée du coté du métro Cluny Sorbonne. Les présentations enfin faites nous pûmes nous jeter à corps perdus dans la foule et donner toute la mesure de notre talent de teufeurs sur du son de ouf (ça envoyait du lourd, rien en dessous de 300 BPM !).
Au niveau de la Seine notre effectif se vit encore renforcé par l’arrivée de Demi Plot d’or (elle arrive à se détacher de ses statistiques et de ses diptères quand il s’agit de nous voir) accompagnée d’Hélène et Loïc (qui se font des bisous… Si, si impératrice). Par contre il fallait noter un absent de taille... Tcherno qui, blasé par l'absence de char solsid et ne frayant pas avec la populace, était resté à la casbah.
Arrivés aux abords de Bastille la troupe refusa de repartir en queue de cortège. Bien au contraire Bibus voulant déjà nous quitter (et oui le MLF fut brillant une fois de plus) nous fîmes la fameuse photo des t-shirts et aux dernières nouvelles personne n’a effacé sa carte. Est-il besoin de préciser que j’attends encore ma rouste ?…. Bibus se sentant une faiblesse toute passagère, la confrontation est remise à la prochaine fois (il me semble toutefois qu’en partant elle parlait de souscrire une assurance vie ou de s’acheter un fusil… Voire les deux, on n’est jamais trop prudente.).
Nous nous mîmes donc à la recherche d’un lieu où nous abreuver. Nous jetâmes notre dévolu sur le Pure Malt (pub anglais de bon aloi) qui avait pour prime avantage de proposer des pintes pas trop chères.
Face aux quolibets et autres lazzi reçus par SMS, Hot Psycho Ali, notre chef bien-aimée nous fit la divine surprise de débarquer (avec Charlotte une copine à elle). En fait il s’agissait plutôt de passer nous traiter de grands malades en live. Certaines mauvaises langues prétendirent que c’était à cause du mail de Morgane.
Quoiqu’il en soit, décrire les quelques deux heures passées dans cet estaminet ne pourrait pas rendre justice à ces moments partagés. Je dirai simplement que ce furent deux bonnes heures de franche rigolade voire de pur délire et surtout d’amis retrouvés ou rencontrés. Et comme à chaque fois l’alchimie fut magique. L’esprit du père Georges et de ses copains d’abord planait dans la salle. Le Pure Malt avait rarement du héberger en son sein une telle bande de joyeux drilles.
Je ne sais plus trop dans quel ordre mais Ali (après nous avoir assuré qu’elle serait de retour de son périple canin pour juin) et Charlotte sont reparties, Bobette aussi et Geoffrey (de Sex & the city) est arrivé sans se presser.
Afin que les absents en salivent de frustration (concours de sadisme de type néo nazi + 1000. ça vous apprendra à me fourguer le compte-rendu ! non mais des fois !) ils auront plaisir d’apprendre qu’ils ont raté :
-une séance photo surréaliste qui vit la victoire écrasante de Demi Plot d’or (pour ceux qui en douteraient encore il s’est vérifié une fois de plus que dès qu’elle n’est pas juge arbitre elle est redoutable) grâce à sa désormais fameuse « grimace du lapin ».
-le coming out de Pastekman qui n’a trouvé que ça pour ne rien révéler sur sa belle et mystérieuse inconnue qui devrait être officiellement introduite (heum heum…) courant octobre.
-une tentative d’élaboration de calendrier des volants jusqu’à halloween 2011! Conclusion : rien de libre avant avril prochain, pour le WE à Lyon, va falloir se bouger.
-certains non volants demandent à avoir accès au blog sous prétexte qu’ils font des trucs avec nous. En fait ils sont jaloux car c’est nous les meilleurs !
Le fait qu’une espèce de salaud alcoolique ait profité de ces instants de joyeux bordel foutraque pour se faire la romaine avec mon sac à dal (qui était en fait celui de Loulou) ne réussit pas à nous gâcher la journée. Par contre si je le retrouve il se pourrait que ça lui la gâche…
Après avoir discuté prévention avec des d’jeuns attirés par les Dupond et Dupont nous nous séparâmes sur un trottoir aux abords de Châtelet. En effet mes obligations sociales ne me permirent pas de participer à la dernière partie de la journée (quelqu’un d’autre devra se fader le compte-rendu de la soirée -> Le Roman de la TechnoParade de Guillaume).
Et, c’est une fois de plus le cœur déjà un peu chargé de saudades que je vis mes p’tits volants s’éloigner dans la nuit. Mon esprit vagabondait déjà vers Strasbourg et ses promesses d’agapes et vers l’édition 2011 de Solidays. Et je me disais qu’il y a définitivement une vie avant et une vie après les volants.
Titi, grand reporter technoïde et hétéronyme volant
Le 26 septembre 2010 dans le TGV.
